Je suis allongée sur une herbe séchée au soleil. Un soleil de pampa. Un de ces soleils d'équateur qui s'installe au zénith à 10h du matin pour n'en partir que bien plus tard dans l'après-midi. Au bout de mes bras déployés, mes paumes froides, tournées vers la terre, savourent le contact de la matière. Un souffle léger s'amuse avec une mèche de mes cheveux ; mes yeux fermés ne bougent plus ; je sens le soleil me brûler les lèvres. Je suis bien.
Le temps d'une respiration, je regarde l'infini bleu du ciel. Et, - je m'en étonne encore -, je ne pense à rien. Quelques nuages s'effilochent : je m'amuse à y voir des créatures protéiformes ; des créatures qui n'appartiennent qu'à moi, et qui ne réapparaîtront plus. Des créatures uniques, comme ces nuages qui n'existeront jamais plus dans notre espace-temps si délimité parfois.
Je ne pense à rien. Ni au cours des Premières S du lundi, ni à France Telecom qui a fait une erreur sur la dernière facture, encore moins à la vidange qui aurait dû être faite depuis déjà deux mois. Je me sens libre. Je ne pense à rien, parce que là, à cet instant précis, sous le soleil qui me cuit, je n'ai rien à penser. Rien ne me soucie. Je suis là, sur cette pampa de bout du monde, l'homme que j'aime à mes côtés. Libre et heureuse.
Et c'est aussi pour ces instants de grâce que nous partons. Se laisser pousser par le vent sur un altiplano à 4000 mètres d'altitude. Autour de nous, des montagnes rondes, vertes, lisses, accueillantes. Des montagnes qui ne nous jettent pas de pierres au visage. Des montagnes qui nous bercent. Lentement.
Il ne nous reste plus qu'à écouter le silence.
Le temps d'une respiration, je regarde l'infini bleu du ciel. Et, - je m'en étonne encore -, je ne pense à rien. Quelques nuages s'effilochent : je m'amuse à y voir des créatures protéiformes ; des créatures qui n'appartiennent qu'à moi, et qui ne réapparaîtront plus. Des créatures uniques, comme ces nuages qui n'existeront jamais plus dans notre espace-temps si délimité parfois.
Je ne pense à rien. Ni au cours des Premières S du lundi, ni à France Telecom qui a fait une erreur sur la dernière facture, encore moins à la vidange qui aurait dû être faite depuis déjà deux mois. Je me sens libre. Je ne pense à rien, parce que là, à cet instant précis, sous le soleil qui me cuit, je n'ai rien à penser. Rien ne me soucie. Je suis là, sur cette pampa de bout du monde, l'homme que j'aime à mes côtés. Libre et heureuse.
Et c'est aussi pour ces instants de grâce que nous partons. Se laisser pousser par le vent sur un altiplano à 4000 mètres d'altitude. Autour de nous, des montagnes rondes, vertes, lisses, accueillantes. Des montagnes qui ne nous jettent pas de pierres au visage. Des montagnes qui nous bercent. Lentement.
Il ne nous reste plus qu'à écouter le silence.
2 commentaires:
Courage les trésors!!!
Nous compatissons pour les jets de pierres et les insultes. (Nous prenons les "Gringa, gringo" pour des insultes.)
Nous partageons votre point de vue sur le tourisme moderne à la disneyland. Nous ne l'aimons pas non plus, et pourtant nous y participons nous aussi... Toujours à regret, à essayer d'être en dehors du groupe, un peu rebelles, et toujours avec la même amertume de constater cette mascarade.
Nous nous posons la même question: comment allons nous éduquer et guider nos enfants dans ce monde?
Courage! Nous sommes derrière vous!
et elle est où la photo de la shoute en train de buller sur le sol de la pampa?
bises
sara
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